The Wonder by Immersion Pourquoi moi, patron dans la tech, j’ai voulu un film de marque centré sur l’émotion
Aujourd’hui, à travers le film « The Wonder by Immersion », je vous invite à vous émerveiller, à redécouvrir le monde sous un autre angle, sans jamais oublier l’enfant qui est en vous.
Christophe ChartierPDG
Co-fondateur, Immersion
« La techno, on s’en fout ! »
L’histoire aurait pu commencer ainsi ce jour-là. Le jour où j’ai dit à un journaliste « Ne le répétez pas et ne l’écrivez pas, mais entre nous, la techno, on s’en fout ! ». Et pourquoi pas ? Pourquoi ne pas le dire, l’écrire, l’assumer et même en faire un film, notre film ? A priori étrange voire paradoxale venant d’un patron dans la tech, cette déclaration est pour moi en totale adéquation avec mes valeurs et celles d’Immersion. Explications. J’ai co-fondé Immersion en 1994, déjà spécialisée en Réalité Virtuelle. Près de vingt-cinq ans après, les technologies ont explosé. Notre métier a évolué, mais notre approche n’a pas été bouleversée. Pour nous, la clé : c’est l’Homme. Cette démarche centrée sur l’Homme, que nous ne verbalisions pas ainsi à l’époque, était déjà notre préoccupation. Aujourd’hui, on s’autorise enfin à assumer complètement ce positionnement et on se dévoile un peu plus en vous présentant ce film.
« La transition vers une nouvelle ère ! »
En réalité, l’histoire avait déjà commencé bien avant ce jour-là. J’avais déjà exposé ma vision ici ou là, et depuis plusieurs années au fil de mes rencontres. Je n’en démords pas. Après l’ère de la technologie, puis de l’usage, c’est l’ère de l’Homme, l’Homme au cœur des décisions. Rien de nouveau me direz-vous ? C’est vrai. N’est-ce pas utopique ? Effectivement. Quoiqu’il en soit, cette vision, j’y crois et elle m’anime au quotidien. Elle s’est nourrie de lectures inspirantes[1] et comme toujours, d’échanges avec nos clients. Cette vision, cette conviction même[2], fait écho aux problématiques de leur entreprise qui évolue dans un environnement de plus en plus complexe. Nous sommes aux portes d’une nouvelle ère, dans une période de transition vers cette nouvelle ère. Nous assistons à une véritable prise de conscience. L’entreprise et les Hommes qui la composent ont besoin d’un retour aux fondamentaux : l’Homme, la quête de sens.
[1] Vous trouverez ici quelques-unes de mes inspirations de ces derniers temps. Elles m’aident à assumer et à légitimer ma démarche et à aller au bout de mes convictions. Merci à ces Hommes inspirants.
[2] « Mobiliser les cerveaux. S’inspirer afin de se surpasser » Livre de Stéphane Deslaurier
« Redécouvrir le monde sous un autre angle »
Ensuite, il se trouve que cette histoire trouve une résonance particulière dans le contexte actuel. La transformation digitale, l’usine 4 .0, la réalité virtuelle, augmentée et mixte, la robotique, l’intelligence artificielle, le big data, la blockchain, le deep learning, la télémédecine… Nous y sommes, la technologie est partout. Le champs des possibles n’a jamais été aussi vaste. Alors que cet incontestable progrès technique est si enthousiasmant, il soulève de vives inquiétudes plus ou moins fondées, attisées par des titres alarmistes que l’on voit apparaître dans nos fils d’actualité : « Télémédecine : le numérique remplacera-t-il nos médecins ? », « Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? », « Les robots vont-ils voler vos emplois ? ». Et en même temps, c’est une machine à deux vitesses[3] qui est lancée, laissant de côté ceux qui n’ont pas les clés pour accéder à ces technologies, qui n’en comprennent pas les codes[4]. Dans un monde marqué par l’hyperconnectivité et une technologie omniprésente voire invasive, je crois que c’est le bon moment pour valoriser l’Homme. J’y vois en effet une formidable opportunité. Celle de se prémunir des dérives du tout numérique. Si nous redonnons de la valeur à l’Homme, si nous le replaçons au cœur de l’entreprise, au cœur des décisions, alors il sera le garant de l’usage de ces technologies. Ce n’est pas la machine qui doit décider, mais elle doit aider l’Homme à décider. Tel un garde-fou, il veillera ainsi à ce qu’elles soient utilisées à bon escient[5].
« S’immerger dans une dimension qu’il reste encore à explorer »
Puis, cette histoire, il faut l’imaginer. En début d’année, je vous invitais à parler de collaboration et même d’émotion. Je vous invitais à imaginer ensemble un environnement où l’Homme serait au cœur des décisions, où le ROE (Return On Emotion) aurait une place à côté du ROI (Return On Investment), où l’intelligence collective[6] et émotionnelle serait valorisée. Ce film de marque est une nouvelle invitation. Nous évoluons dans un environnement de plus en plus complexe où l’on se doit d’être agile. On doit décider mieux et plus vite, dans un monde de plateformes[7]en équipe pluridisciplinaire, à distance. L’enjeu est de casser les silos pour créer des expériences agréables en rendant la technologie intuitive et transparente. Pour cela, il faut faire confiance aux designers[8] qui doivent nous émerveiller en dessinant ce monde de demain, en le rêvant.
[6] « Intelligence collective » : capacité d’un groupe à s’auto-organiser et à faire preuve d’un comportement global qui témoigne d’une aptitude cognitive plus importante que celle de n’importe lequel des individus qui le composent. (Harvard Business Review).
[7] « Transformation digitale : l’avènement des plateformes » Livre de Gilles Babinet,
[8] « Pas d’immersion sans design » Keynote de Dominique Sciamma à it3D Summit 2016.
« Le moment magique se produit. Celui où tout s’illumine »
Mais surtout, cette histoire, ou plus précisément le déclic, on le ressent le plus souvent dans les moments difficiles. Revenons quelques années en arrière. Immersion connaît une année trouble. Nous perdons de l’argent alors que nous venons d’entrer en bourse. Nous ne l’avions pas vu venir, c’est un coup dur. « Une conjonction de facteurs exogènes » comme ils disent. Les « facteurs exogènes », mes collaborateurs et moi-même les avons pris en pleine face. C’est l’heure du chaos, mais pas du K.O. Nous n’avons pas dit notre dernier mot. J’y crois et ils y croient. Alors on se relève les manches, et pendant cette année, on ne lâche rien[9]. Ce qui nous a sauvé ? Se retrouver autour de valeurs communes, avec l’idée du « faire ensemble » et du « pourquoi le faire ensemble »[10]. J’ai autour de moi des hommes et des femmes enthousiastes, brillants, un peu geeks parfois, tous différents, complémentaires, imparfaits et donc extrêmement passionnants. Cette équipe pluridisciplinaire répond tous les jours aux exigences de nos clients et aux miennes ! Ce film, j’ai d’abord eu envie de le réaliser pour eux. Mettre en images les valeurs que nous portons était important pour moi afin de les émouvoir, les inspirer[10], et surtout les remercier.
[9] « Je ne lâche rien » Citation de Philippe Etchebest.
[10] « Start With Why » Livre de Simon Sinek
[11] « Love Can Do : Pourquoi certaines entreprises sont au-dessus de la mêlée » TEDx de Idriss Aberkane.
« S’émerveiller sans jamais oublier l’enfant qui est en vous »
Cette histoire, c’est l’histoire d’un film de marque poétique et « inspirationnel ». Centré autour de l’émerveillement, ce film démontre notre capacité à relever des défis et nous invite, nous tous, à regarder le monde sous un autre angle différent[12]. Et si nous redécouvrions le monde sous un autre angle ? Et si nous étions différents, quitte à ne pas plaire à tout le monde ? L’innovation est notre ADN. L’Homme au cœur des décisions, notre objectif. L’émotion et l’émerveillement, nos moteurs.
[12] « La meilleure manière de prédire le futur est encore de l’inventer » Citation de Peter Drucker
Et vous, qu’est-ce qui vous anime?
Christophe Chartier
PDG et co-fondateur, Immersion
Éternel enfant
